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French Review

Universal Nuts Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


En 2112.

L'humanité réussit le 1er voyage instantané (warp travel) de son histoire. C'est l'an 1 de l'ère Galactique.
Dès lors, les choses évoluèrent très vite : de la découverte d'exoplanètes habitables à leur colonisation, en passant par le développement du voyage spatial jusqu'à un niveau individuel, donnant ainsi naissance à d'innombrables aventuriers, sans omettre la découverte du Luminium, l'équivalent du pétrole du siècle précédent, qui devint très rapidement mais sans surprise l'objet de convoitise des "grands" de ce monde.
Entre temps, des pirates de l'espace vinrent ajouter un peu de piment, obligeant les autorités à instaurer une police galactique, avant que l'accident tragique du "Universal Nuts", vaisseau spatial commandé par le désormais légendaire aventurier Dreamer Dan (porté disparu depuis et alimentant des rumeurs plus ou moins fantaisistes comme celle, complètement surréaliste il faut bien le dire, d'une action terroriste fomentée par 19 barbus armés de cutters, hum...), entacha définitivement cette épopée humaine.


En l'an 44.

Débute sur Sega Saturn les péripéties de Yui et sa cousine Ai, championne amateur de tir au raygun (un détail qui aura son importance), partis explorer la Voie Lactée pendant les vacances d'été (ça laisse rêveur!). Mais alors que la charmante Ai prenait sa douche (un détail d'une certaine importance d'après Madroms Moi) pendant qu'ils naviguaient dans une zone d'ordinaire calme et sans danger, les voilà brusquement pris au piège dans une véritable pluie de météorites sortie de nullepart. Après quelques manoeuvres plus aléatoires qu'habiles, leur vaisseau endommagé les oblige à aborder sans autorisation un gigantesque navire qui, mystère, ne répondait pas à leur SOS.
Dans une version un peu moins héroïque, ayant de mauvais pressentiments vis-à-vis de la sinistre épave, vous déciderez ne pas l'accoster et d'attendre passivement qu'une ame charitable ait la bonne idée de passer dans le coin et daigne bien vouloir vous recueillir. Direction la chambre de cryogénisation pour patienter. Game over.
Félicitations, vous n'avez même pas atteint le quart d'heure de jeu.

A bord du vaisseau fantôme, Ai et Yui font aussitôt la rencontre de 7 autres personnes embarquées dans la même galère juste avant eux. Un député accompagné de son garde du corps et sa secrétaire blonde à forte poitrine (un détail qui selon Madroms... ok, ok! [NDLR: la projection sur autrui de ses propres phantasmes va bon train dans cette review...]); un vieillard pas très loquace; un jeune rouquin qui ne parvient pas à cacher son inquiétude dans sa désinvolture; une femme médecin originaire du coin; et enfin un ingénieur avec des faux airs de chien battu.
Ici commencent les ennuis, les querelles, les bagarres, les suspicions et autres délires paranoïaques gangrenant n'importe quel groupe d'êtres humains cloisonnés dans un environnement hostile. Mais s'ils veulent espérer en sortir vivants, il vont devoir rester souder coûte que coûte afin de résoudre l'énigme de l'équipage disparu et celle, plus inquiétante encore, des planètes environnantes qui disparaissent une par une dans un intense flash lumineux.

Le temps est donc compté pour notre fine équipe dispersée en petits groupes qui vont se croiser, fusionner puis de nouveau se défaire pour se recroiser et ainsi de suite au gré des évènements parfois sanglants, souvent mystérieux; mais pas celui qui nous est accordé lorsque l'on doit prendre une décision.
Pour un thriller futuriste, la tension en prend un coup mais ça nous épargnera les mauvaises surprises du pantalon taché à l'entre-jambe en voulant, dans la précipitation, saisir la manette alors qu'on dégustait tranquillement sa glace à la framboise.
Universal Nuts est donc un jeu dans la veine des Eva testés récemment, sans le challenge des combats à mener soi-même, excepté qu'il n'est pas (ou si peu) animé.


En 2011.

Il ne faudra pas plus d'un après-midi estival pour les plus perspicaces avant de retourner sur Mamy Blue (le petit nom donné ici à cette bonne vieille Terre) en un seul morceau. Les faibles d'esprit goûteront aux joies du game over sans connaître le dénouement final parce qu'ils auront succombé au(x) charme(s) féminin, et les plus imprudents périront assassinés dans l'ombre ou dans le feu.
Très simple dans sa conception, très user friendly aussi avec des textes ayant une couleur spécifique à chaque personnage, et un mode "réminiscence" (pas vraiment utile) qui permet de consulter les 10 dernières pages de dialogues si jamais on sautait maladroitement une réplique, le jeu manque surtout de charisme à cause d'un "chara design" un peu désuet.
Ai et Yui sont d'ailleurs les seuls à avoir un nom, les autres n'en valaient pas la peine sans doute... .

Les explorateurs de l'extrême braveront quant à eux les couloirs sombres et froids, le feu et les femmes afin d'accéder aux 100% de complétion, profitant au passage de l'encyclopédie sur l'univers du jeu (les mots en rouge dans les textes), de l'excellent graphisme et de la petite culotte blanche de la délicieuse Ai (le détail qui fait toute la différence!).






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