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French Review

Shinseiki Evangelion 2nd Impression Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


Après les ventes et les critiques satisfaisantes d'un premier volet, SEGA récidive avec un deuxième épisode sobrement intitulé "2nd Impression". Une nouvelle histoire, un système de combat revu et corrigé et des bonus en guise de récompenses pour celles et ceux qui iront jusqu'au bout de l'aventure; le chapitre des nouveautés se veut court et ne prétend pas (?) transfigurer l'expérience originale.
On ne chamboule pas une recette qui gagne.


La belle et la bête.

Pour ce second (mais pas dernier) essai, SEGA a plutôt mis le paquet côté scénario puisque contrairement au "1st impression", en plus d'une grosse bestiole très maligne venue se loger sur les abords de Tokyo-3, l'introduction d'un nouveau personnage inédit vient étoffer le petit monde d'Evangelion.
Derrière ses lunettes, Yamazaki Mayumi, 14ans, fraîchement transférée dans la classe de Shinji, est un peu le stéréotype de la fille introvertie. Dévoreuse de livres auxquels elle consacre tout son temps, une enfance souillée par quelques évènements passés pas très joyeux semble être à l'origine de son aversion pour le genre humain. Et si l'arrivée des 2 protagonistes présente un timing trop suspicieux à votre goût, il vous en coûtera plusieurs parties pour tirer ça au clair.

En effet, tout comme Shinseiki Evangelion premier du nom, 15 itinéraires plus ou moins différents vous attendent, mais contrairement à ce dernier, certains ne seront accessibles qu'après avoir fini le jeu un nombre de fois prédéfini. De plus, si l'aventure n'est ici pas beaucoup plus longue, elle a néanmoins l'avantage d'être un peu plus touffue et mieux ficelée. Ainsi, vous pourrez par exemple prendre la petite nouvelle comme cible principale et passer votre temps à lui courir après, ou bien totalement l'occulter, ne lui laissant alors tout au plus qu'un simple rôle de figurante qu'on apercevra parfois au fond du décor.


3D action shooting?!

non vous ne rêvez pas! Toujours dans la continuité du 1er, il va falloir prouver votre virilité aux filles de votre entourage, plus nombreuses qu'avant, et terrasser le monstre qui, soit dit au passage, pourra selon vos choix scénaristiques prendre 4 formes différentes (ce n'est pas flagrant) après sa mutation finale.

Sur la forme donc, seul les combats ont changé. Visuellement d'abord, les petites vidéos d'animation ont laissé leur place à de la 3D qui tranche avec le reste du jeu mais apporte toutefois une certaine forme d'immersion. On se sent en effet personnellement un peu plus impliqué bien que l'on ne soit toujours pas libre de nos mouvements. Techniquement parlant, ça reste potable mais la modélisation assez fidèle des robots ne compensera pas leur animation rigide et quelque peu limitée.
Enfin, avouons que tout cela reste plutôt anecdotique car bien que modifié, le système reste identique dans ses grandes lignes, à savoir qu'il s'agit toujours de choisir le type d'attaque (ou de défense) selon la distance qui nous sépare de l'adversaire.

Au milieu de l'écran, une jauge de temps de forme circulaire, en partie verte quand c'est vous qui portez l'attaque, orange dans la cas contraire et sur laquelle est inscrite le nom des 2 armes que vous aurez préablement choisies entre (dans l'ordre croissant de puissance) le prog(ressive) knife, l'active sword, le smash hawk et le sonic glaive pour ce qui est des armes de combat rapproché (bouton C); et le handgun, le pallet gun, le rifle, le bazooka et le positron rifle en tant qu'armes longue portée (bouton B).
On appuie donc sur le bouton adéquate selon que le parasite en face de vous soit au premier plan ou tout au fond de l'écran. Pas sûr que cela serve, mais au cas où, la distance qui vous sépare est indiquée (en japonais bien sûr) en dessous de la jauge de synchro qui, quant à elle, correspond cette fois à la jauge de vie de votre Eva.
Pour les plus habiles, il sera même possible de porter un coup critique en arrêtant le curseur sur le petit bout rouge ,pas très dur, ce qui n'est pas très dur car la précision suisse n'est pas de rigueur ici.

En position défensive, on choisira la sécurité en parant le coup ennemi (bouton A), subissant au passage quelques dégâts, ou l'esquive si on se sent d'humeur téméraire, en pressant la bonne direction puis le bon bouton (X, Y ou Z peu importe) et qui, en cas de réussite, donnera le droit à une contre-attaque.

Un système simple, clair, efficace... pas si évident et carrément brouillon une fois in game si, assuré de retrouver rapidement vos marques après avoir torchè le 1er Eva, vous faites l'erreur de zapper un peu trop vite la case "manuel d'instruction" (ce fut mon cas...). Néanmoins, notons que les esquives restent délicates à mettre en place car on distingue mal la direction du coup porté par la créature ennemie, qui a d'ailleurs l'inélégance de peu se mouvoir et qui plus est de manière un peu trop floue.
Rien d'insurmontable donc, et puis, mais c'est inhérent à ce style de jeu, la difficulté est pour ainsi dire inexistante (en fait elle se trouve ailleurs). Malgré tout, un petit passage dans le mode didactiel (en japonais bien sûr), disponible dans le menu d'écran titre, ne sera pas inutile afin que l'action ne vous semble pas fouillis.


Un jeu SEGA.

Généralement néophyte en la matière, il sera sûrement toujours difficile pour ce fameux joueur occidental de considérer un jeu d'aventure nippon de ce genre comme un (gros ou petit) hit au même titre qu'un Virtua Fighter.
Pourtant, avec beaucoup plus d'inédit auquel les afficionados de la série ne pourront de toutes façons pas résister, une excellente replay value, des extras bien plus nombreux (sound test, gallerie d'illustrations, mini games, etc!) à débloquer en terminant le jeu à maintes reprises, une ambiance sonore toujours au top et surtout, un jeu estampillé SEGA font de ce Shinseiki Evangelion 2nd Impression un jeu évidemment bien meilleur que le 1er, mais aussi et surtout un indispensable à tout amoureux du couple SEGA/SEGA Saturn un tant soit peu curieux qui se respecte.






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