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French Review

Dragon Master Silk Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


Peu de joueurs occidentaux le savent, mais d'autres excellents rpgs dans un style proche de Shining the Holy Ark (c'est-à-dire en vue subjective) existent sur Saturn : Dungeon Master Nexus, Wizardry Llylgamyn Saga... ou encore le sujet de cette review: Dragon Master Silk. Présent également sur PC avec deux épisodes apparemment un peu plus déshabillés (un petit aperçu ici http://www.rits.co.jp/gh/oldproducts/index.html), Dragon Master Silk n'en reste pas moins un soft intéressant dans sa mouture Saturn.


Silk, véritable garçon manqué, chasseuse de primes, n'en a rien à cirer des histoires de réveil imminent d'un soi-disant Prince des ténèbres. Brusquement dérangée par un prénommé Maryû, esprit d'un héros millénaire, alors qu'elle se délassait dans une source thermale, et malgré sa réticence (difficile de refuser un chantage alléchant), la voila embarquée dans une mission périlleuse de sauveuse du monde en compagnie d'un trio de jeunes filles Aka, Ao et Ki (littéralement: la rouge, la bleue et la jaune...!). Cette dernière faisant office d'idiote au charme fou (la voix de l'actrice est tout bonnement excellente) qui se ballade avec un guide book (!), qu'elle seule est en mesure de déchiffrer.
Parodiant avec bonheur les rpgs : ses évènements, ses personnages secondaires, ses boss (ridiculement faibles ici!), Dragon Master Silk peut se targuer d'être vraiment drôle. Entrecoupé de scènes animées, le déroulement, qui se veut volontairement plus ou moins classique, laisse cependant place à des situations totalement grotesques. Difficile de décortiquer les mésaventures de Silk (désespérée plus d'une fois par un tel donjon), a fortiori par écrit, vous n'aurez par contre aucun mal à être conquis par des héroïnes aussi ubuesques, aidées en cela par des voix irrésistibles.


A l'inverse, le challenge proposé n'est pas destiné aux joueurs du dimanche: 6 arènes composées chacune de 3 étages immenses, finir le jeu à 100% exigera patience et persévérance si vous voulez obtenir toutes les pierres précieuses (24 pierres divisées en 4 couleurs par arène,) qui vous donneront lors du décompte de fin de niveau, un objet bien utile pour traverser les dédales labyrinthiques parsemés d'embûches et de pièges en tout genre (explosion, poison, malédiction ...).
Lorsque l'on retourne à l'unique village faire ses provisions en armes, armures et autres accessoires nécessaires à tout bon aventurier, on peut d'ailleurs pester à l'idée de devoir refaire systématiquement tout le chemin inverse. Mais rapidement, on acquiert des magies de téléportation pour se déplacer dans un même niveau d'abord, puis entre étages ensuite (assez tôt, on trouvera également des pierres possédant la même capacité au magasin).


Les combats, aléatoires et au tour par tour (l'initiative est basée sur la vitesse des personnages), ne proposent pas de difficulté majeure bien qu'ils puissent s'avérer parfois dangereux. A ce propos, ceux que les combats en très grand nombre rebutent, sachez qu'il est possible de régler la vitesse de ces derniers (au niveau maximal, les effets visuels disparaissant), et qu'aucun chargement n'est à déplorer. De plus, on peut même laisser le CPU se charger de faire agir les 3compagnes en définissant au préalable une stratégie pour chacune d'elle parmi : l'attaque, la défense et le soutien. Inutile de préciser que cette fonction est quasi inutile mais il fallait bien le signaler.


Une fois une partie terminée, pour les plus accros ou les plus courageux, on peut recommencer en gardant les levels acquis, tout le reste, de l'équipement au pécule amassé, en passant par les cartes de chaque niveau, repartant à zéro. Une autre nouvelle option, très bienvenue, sera disponible en allant au bar ; celle-ci permet le visionnage à volonté les meilleurs moments du jeu.


Une fois de plus, et en dépit d'une réalisation technique limite acceptable, même pour un jeu de 1997, Dragon Master Silk se rattrape grâce a sa grande durée de vie et, surtout, son univers rempli d'humour. Précisons tout de même que si les graphismes sont moches, austères et pixellisés, l'animation est en revanche fluide et très rapide (une pression continue sur le bouton B permet de courir). Peut-être un peu éprouvant car très vaste (2401 cases par étage !!), quelques fois monotone aussi (notamment à cause des combats archi classiques), force est d'admettre qu'il appartient sans aucun mal à la grande lignée des très bons rpgs de la Saturn. En deux mots : désopilant et obsédant.


Seule aide de jeu présente sur le net pour dénicher les précieuses boules : http://www2s.biglobe.ne.jp/~RRhome/SSsilk.htm
Attention : les coordonnées données pour leur emplacement ne sont pas toujours précises et certaines sont même erronées.






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